Sa vie

L’abondante correspondance de Philippine avec de multiples personnes, montre bien l’amour qui la brûlait et qui dura malgré le temps et la distance. Les manifestations d’affection sont parfois très discrètes, peu exubérantes mais réelles. De loin, Philippine reste très présente aux événements de la congrégation (crises, croissance, assemblées générales, travaux sur les Constitutions…), aux événements familiaux importants (spécialement les deuils qui touchent ses proches), à la vie de son pays natal…
Les nombreuses amitiés, avec les évêques de St. Louis, les jésuites et beaucoup de laïcs manifestent aussi cette affection, très simple, discrète. L’attention portée aux personnes, spécialement les noirs, les pauvres, les indiens Potowatomis est encore une preuve de cet amour dont elle était remplie.
À la fin de sa vie, l’absence de correspondance avec Madeleine-Sophie est une très grande souffrance pour elle. La visite de sa nièce, Amélie Jouve, envoyée pour la mission du Canada, et qui fait le détour par St. Charles, lui apporte un « baume vivifiant » comme elle l’écrira dans une lettre à la supérieure générale.