Sa vie

À une époque où les moyens de communication sociaux par satellites n’existent pas encore, Philippine est une femme reliée à la réalité du pays qui l’accueille, à celle de celui dont elle vient, aux personnes. Sa correspondance avec Madeleine-Sophie s’étend de 1804 à 1852. Assez extraordinaire, elle est le signe d’une amitié profonde entre ces deux femmes et aussi d’une dépendance et d’un grand respect de l’autorité de la supérieure générale. Une autre correspondance intense est celle qu’elle a entretenue avec sa famille.
Malgré la distance, Philippine reste très proche des siens, dans les joies comme dans les peines. Aux États-Unis, les distances sont grandes : la seconde maison fondée à Grand Coteau, à l’est de la Nouvelle-Orléans, est à 1600 km de Florissant, Missouri. Philippine, responsable de l’ensemble des communautés, a toujours eu le souci de garder des liens entre les différentes maisons. Elle les visite régulièrement, leur écrit. Très attentive à maintenir l’union avec la congrégation en Europe, avec l’esprit de ses Constitutions, elle réalise les adaptations nécessaires au climat, à la culture, à la langue et aux besoins du pays dans lequel elle se trouve.